La rénovation énergétique des logements reste un pilier de la transition écologique en France. Depuis son lancement, MaPrimeRénov’ s’est imposée comme le principal levier financier pour inciter les particuliers à améliorer la performance thermique de leur habitat. En 2025, ce dispositif évolue en profondeur, avec des ajustements qui visent à encourager des rénovations plus globales, mieux encadrées, et plus efficaces sur le plan énergétique.

Pourquoi MaPrimeRénov’ change en 2025 ?
Une réponse directe aux objectifs climatiques et énergétiques
MaPrimeRénov’ s’inscrit dans une politique nationale de transition énergétique, visant à réduire les émissions de CO₂, améliorer le confort thermique des logements, et alléger la facture énergétique des ménages. En 2025, les ajustements apportés à ce dispositif reflètent la volonté de mieux cibler les rénovations à fort impact, capables de transformer durablement la performance d’un bâtiment.
Vers une logique de rénovation globale
Jusqu’à récemment, de nombreuses aides ont été mobilisées pour des travaux ponctuels : changement de système de chauffage, isolation partielle, ventilation, etc. Bien que ces gestes soient utiles, ils offrent souvent des résultats limités en l’absence d’une approche cohérente à l’échelle du logement. C’est pourquoi la réforme 2025 privilégie les projets globaux, encadrés par un audit énergétique et pilotés dans le cadre d’un « parcours accompagné ».
Des aides mieux encadrées, des projets mieux suivis
Le dispositif évolue également pour renforcer la qualité des travaux et éviter les dérives observées par le passé. Des mécanismes de contrôle sont mis en place, les conditions de versement sont révisées, et l’intervention d’un professionnel référent — l’Accompagnateur Rénov’ — devient obligatoire pour certains chantiers. L’objectif est de garantir que chaque euro investi contribue réellement à une rénovation efficace et durable.
Ce qui change concrètement pour les bénéficiaires
Revalorisation des plafonds d’aide pour les rénovations complètes
En 2025, les plafonds d’aides accordées dans le cadre du « parcours accompagné » sont revus à la hausse. Les ménages bénéficient désormais d’un taux de financement plus élevé, proportionnel à leurs revenus :
- Jusqu’à 90 % du coût des travaux pour les ménages modestes
- Jusqu’à 80 % pour les ménages aux revenus intermédiaires
- Jusqu’à 50 % pour les ménages aux revenus supérieurs
Cette évolution vise à rendre les rénovations d’ampleur plus accessibles, y compris pour les foyers qui ne pouvaient auparavant envisager un chantier global.
Maintien du parcours par geste jusqu’à fin 2025
Les travaux ciblés (changement de chaudière, isolation, ventilation, etc.) restent financés via le « parcours par geste » jusqu’au 31 décembre 2025. Toutefois, à compter du 1er janvier 2026, les logements classés F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE) ne pourront plus bénéficier de ce type de financement. Ils devront obligatoirement passer par une rénovation globale, avec audit préalable et accompagnement.
Révision à la baisse des avances versées avant travaux
Pour encadrer davantage le dispositif, les avances versées aux bénéficiaires avant le démarrage des travaux sont réduites. Cette mesure concerne en particulier les ménages très modestes :
- Dans le parcours par geste, l’avance passe de 70 % à 50 %
- Dans le parcours accompagné, elle passe de 70 % à 30 %
L’objectif est de renforcer la maîtrise des fonds publics et de limiter les risques de fraudes ou d’abus.
Réduction des aides pour le chauffage au bois et à la biomasse
Autre évolution notable : les équipements de chauffage fonctionnant au bois ou à la biomasse voient leur subvention diminuer. Le montant de l’aide baisse en moyenne de 30 %, notamment pour les chaudières à granulés, dont le soutien financier passe par exemple de 5 500 € à environ 3 850 € pour les foyers modestes. Cette révision s’inscrit dans une volonté de limiter les émissions de particules fines et d’encourager des solutions de chauffage plus sobres.
Un accompagnement renforcé pour les rénovations ambitieuses
L’Accompagnateur Rénov’ devient un acteur central du dispositif
À partir de 2025, tout projet de rénovation d’ampleur dans le cadre du parcours accompagné doit obligatoirement être suivi par un Accompagnateur Rénov’. Ce professionnel agréé a pour mission de guider le ménage à chaque étape : audit énergétique initial, sélection des travaux prioritaires, choix des entreprises, plan de financement, et suivi de la bonne exécution.
Ce rôle de tiers de confiance vise à sécuriser les parcours de rénovation et à garantir la cohérence technique des interventions. L’Accompagnateur est également le lien entre le ménage, les artisans, et l’Agence nationale de l’habitat (Anah), qui pilote la distribution des aides.
Une prise en charge partielle ou totale selon les revenus
L’intervention de l’Accompagnateur Rénov’ fait l’objet d’un financement dédié, dont le montant varie selon les ressources du foyer :
- Jusqu’à 2 000 € TTC peuvent être pris en charge
- Le reste à charge peut être réduit à zéro euro pour les ménages très modestes
- Un barème progressif est appliqué pour les autres profils
Cette prise en charge facilite l’accès au parcours accompagné et renforce l’égalité d’accès à des rénovations de qualité.
L’audit énergétique devient une étape préalable indispensable
Dans le cadre du parcours accompagné, un audit énergétique est désormais exigé avant tout engagement de travaux. Il s’agit d’un diagnostic approfondi du logement, permettant d’identifier les pertes de chaleur, les équipements obsolètes, et les priorités techniques.
Cet audit constitue la base du plan de rénovation proposé. Il garantit que les aides sont mobilisées de manière stratégique, avec un objectif clair : un saut d’au moins deux classes au DPE (Diagnostic de Performance Énergétique).
Comment bien préparer son dossier MaPrimeRénov’ en 2025 ?
Vérifier l’éligibilité du logement
Avant toute démarche, il est essentiel de s’assurer que le logement entre dans les critères d’éligibilité. Pour 2025, les logements doivent toujours être occupés à titre de résidence principale, avoir plus de 15 ans (ou 2 ans en cas de remplacement de chaudière fioul), et être situés en France métropolitaine ou dans les DROM.
Réunir les documents nécessaires
Un dossier solide repose sur des justificatifs complets. Parmi les pièces à prévoir :
- Dernier avis d’imposition
- Justificatif de domicile
- Devis signés par des artisans RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)
- Relevé de propriété ou contrat de location selon le cas
- Diagnostic de performance énergétique ou audit
S’entourer de professionnels compétents
L’intervention de professionnels certifiés est désormais une condition incontournable pour bénéficier des aides. Le choix des entreprises RGE est donc déterminant, tout comme la sélection de l’Accompagnateur Rénov’ pour les projets globaux. Il est conseillé de comparer plusieurs devis, de vérifier les références, et de planifier les travaux dans un calendrier compatible avec les délais de traitement de l’Anah.
Anticiper les délais de traitement
Avec l’évolution du dispositif, les demandes d’aides peuvent nécessiter un délai d’instruction plus long, notamment dans le parcours accompagné. Il est donc important de s’y prendre plusieurs semaines à l’avance, en particulier si les travaux doivent démarrer à une date précise (saisonnalité, congés, etc.).
Quel avenir pour les aides à la rénovation énergétique ?
Vers une simplification des dispositifs à moyen terme
Face à la complexité actuelle, entre MaPrimeRénov’, CEE, aides régionales ou locales, les pouvoirs publics envisagent une harmonisation progressive des dispositifs. L’objectif est de proposer un parcours unique, plus lisible pour les particuliers, centré sur l’impact énergétique réel des travaux.
Une logique de performance au cœur des futures réformes
Les prochaines années devraient confirmer cette tendance : seules les rénovations permettant une amélioration significative du DPE bénéficieront d’un soutien renforcé. L’idée est de sortir du « saupoudrage » pour orienter les financements publics vers des chantiers transformateurs.
Un enjeu stratégique pour atteindre les objectifs climatiques
La France s’est engagée à rénover 200 000 logements passoires thermiques par an et à réduire drastiquement ses émissions d’ici 2030. Pour y parvenir, les aides évolueront encore. Le soutien aux rénovations complètes, l’exigence de résultats et le recours à des acteurs encadrants (comme l’Accompagnateur Rénov’) seront au cœur de cette dynamique.
6nergies, votre partenaire pour mobiliser les aides à la rénovation
Une expertise pointue sur MaPrimeRénov’ et les dispositifs en vigueur
Naviguer parmi les différentes aides disponibles peut rapidement devenir complexe. 6nergies vous guide dans le choix du bon parcours (par geste ou accompagné), dans l’évaluation de votre éligibilité, et dans la constitution de votre dossier MaPrimeRénov’, en tenant compte des dernières évolutions réglementaires.
Un accompagnement dans vos démarches administratives
De la simulation des aides jusqu’au dépôt de votre demande auprès de l’Anah, nos équipes vous assistent pas à pas. Nous veillons à la conformité de votre dossier, à l’optimisation du montant obtenu, et au respect des délais, afin que vous puissiez vous concentrer sur l’essentiel : votre projet.
Un gain de temps et de sérénité
En faisant appel à 6nergies, vous vous appuyez sur un interlocuteur unique capable de gérer à la fois l’aspect technique des travaux et le volet administratif des subventions. Un atout précieux pour concrétiser votre rénovation en toute confiance et dans les meilleures conditions de financement.
Mot de la fin
Les ajustements de MaPrimeRénov’ en 2025 marquent une étape décisive dans la transformation du parc immobilier français. Ils invitent chaque foyer à repenser sa manière d’aborder la rénovation, avec plus de cohérence, d’ambition et de visibilité. C’est aussi l’occasion de prendre part activement à une dynamique collective en faveur de logements plus sobres, plus sains et mieux adaptés aux enjeux de demain.